Fritznel Pierre
Combite pour la Paix et le Développement (Haiti)
Mon travail de défenseur de droits de l’Homme a pris vraiment une dimension particulière, c’était en 2010 après le tremblement dévastateur du 12 Janvier .C’était une période spéciale et douloureuse dans la vie du peuple Haïtien, plus d’un million de personne vivait dans les camps des déplacés interne dans une condition infrahumaine et qui sont en total désaccords avec la dignité de la personne et les droits humains. Je me suis rendu compte qu’il faut une cellule d’urgence pour référencer et accompagner les femmes et les filles violentées. En cette période l’un des plus grands prisons civil de Port Au-Prince a été victime d’évasion des détenus, ce qui laisse croire que ces présumés bandits vont se refugier dans les camps pour accomplir leur forfaits. Cela n’allait même pas durer quinze lorsque j’ai accompagné une fillette de 12 ans non accompagné victime de viol collectif, trois jours plus tard une mère qui avait un mois depuis son accouchement a été aussi victime. Cette situation m’a tellement préoccupé ,j’avais decidé de rompre le silence pour partager ces infos avec le human Right Watch et le cluster de protection qui a été mise place .Un plaidoyer a été mené en vue d’assurer l’éclairage dans le camps ,grâce a notre engagement et notre plaidoyer on a eu deux grandes victoires : Un poste de police avec les policiers de la MINUSTAH a été installé et l’OIM a mis 6 générateurs avec un gestionnaire de camp et une vingtaine de lampadaire pour l’éclairage du Camp Parc jean Marie vincent situé dans la commune Delmas et Cité Soleil contenant 52.000 personnes.
Un an après dans un quartier non-du Camp , l’organisation a mis sur pied un bureau de doléance et d’appui aux personnes victimes de violence , il fonctionne jusqu’aujourd’hui au profit de la communauté . C’était l’un des moments que je me sentais utile à mon pays , à ma communaute.